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Greenhushing : la mauvaise réponse au greenwashing ?

Et vous, vous analysez aussi dans les détails l’engagement d’une entreprise en matière de développement durable ? En tous cas, c’est la tendance (confirmée par le média Hello Workplace) auprès des candidats employés et freelances. Greenwashing ou greenhushing ? Il semble que la solution soit de placer le curseur au bon endroit dans la communication vers son audience.

En dire trop ou pas assez ?

Dans son article, Hello Workplace a recueilli les propos de Mercato, un cabinet de recrutement français. Logiquement, on apprend d’abord la définition du « greenhushing ». Il s’agit pour une entreprise de taire ou de minorer ses efforts en matière de développement durable. Réduction de l’empreinte carbone, recyclage des déchets, sobriété énergétique, respect de la biodiversité… sont les buzzwords en matière d’environnement. Of course vu que les critères ESG (Environnement, Social et Gouvernance) sont de plus en plus visés. Un vrai challenge pour les entreprises qui ne savent plus s’il faut en dire trop ou pas assez et qui redoutent d’être étiquetées de « greenwashing” selon Mercato.

Le paradoxe des entreprises

Comme expliqué dans notre article sur la Réglementation ESG, la directive européenne Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD) fixe de “nouvelles normes et obligations de reporting extra-financier pour les grandes entreprises et les PME cotées en bourse » depuis janvier 2024. Or, selon le cabinet de recrutement, il y a un paradoxe. Le manque de confiance dans leurs propres efforts, l’aversion au “bad buzz” ou le choix de valoriser leur rentabilité et leur croissance seraient les déclencheurs qui poussent les entreprises à communiquer en mode “greenhushing”.

70 % sont prêts à refuser un emploi ou une mission

Sans surprise, Mercato fait remarquer l’attention accrue portée au changement climatique par les candidats et les salariés. Notamment auprès des jeunes générations. Pour preuve : 70 % des 18-30 ans interrogés en 2023 sont prêts à refuser de travailler pour une entreprise polluante (Harris Interactive). On comprend donc que les entreprises ont tout intérêt à prendre des mesures concrètes pour résoudre les problèmes environnementaux.

70 % des 18-30 ans interrogés en 2023 sont prêts à refuser de travailler pour une entreprise polluante

Un enjeu de marque employeur

Toujours selon Mercato, les DRH doivent soigner leur marque employeur en communiquant de manière transparente, proactive et authentique en matière de développement durable. Et pas que sur leur site web ou sur les réseaux sociaux. Il faudrait aligner le message sur le site emploi, la communication interne, externe…  Les conseils vont même plus loin : les entreprises devraient également mener à bien une mission constante de promotion du développement durable dans les secteurs professionnels en collaboration étroite avec les acteurs opérationnels via un programme de formation.

Les entreprises devraient également mener à bien une mission constante de promotion du développement durable dans les secteurs professionnels en collaboration étroite avec les acteurs opérationnels via un programme de formation.

Un projet collectif

La marque employeur ne doit ne doit pas sombrer dans le “greenhushing” ni le “greenwashing” pour attirer et fidéliser les talents. Ne serait-il pas regrettable de passer à côté des opportunités de collaboration avec des talents sensibles à l’environnement ? L’article conclut en poussant les entreprises à mettre en valeur les efforts à réaliser ensemble en termes de durabilité. Il s’agit d’un projet collectif qui doit susciter enthousiasme et mobilisation de toutes les parties prenantes.

Source : Hello Workplace

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Jean-François Dinant
Jean-François est Créateur de contenu (freelance of course) et amoureux de Communication. Pour lui, les #RH, le #Nouveau Monde du Travail, l’#Entrepreneuriat et la #Transformation Digitale sont ses drogues durs. Jean-François is Content Creator (freelance of course) en in love met communicatie. Voor hem zijn #HR, de #NWOW, #Entrepreneurship en #DigitalTransformation zijn harddrugs. Voir tous les articles de #Jean-François Dinant