"Exploring the future of work & the freelance economy"
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« L’entrepreneuriat est un état d’esprit avant d’être un statut »

Être le partenaire des entrepreneurs en Wallonie, c’est une des missions chez UCM. Challenge accepted pour Caroline Cleppert, directrice du Service d’études et du Lobby, fraichement arrivée au sein de l’organisation. Économiste pur-sang, Caroline arrive en direct du monde de la consultance. « Je suis une enthousiaste indécrottable armée d’une valeur commune avec nos membres : la liberté. Oui, l’entrepreneuriat n’est pas qu’un statut, mais surtout un état d’esprit, une attitude. »

Pas de hasard, que des rendez-vous

On l’a compris, Caroline Cleppert retrousse volontiers ses manches pour les projets qu’elle porte. Et si UCM fait désormais partie de son chemin de carrière, c’est tout simplement que « les bonnes personnes se trouvaient au bon endroit au bon moment. Exactement à l’heure d’une envie profonde de relance de ma carrière. Ma casquette d’économiste, mon expérience de consultante dans le secteur public et mon ADN d’intrapreneuse ne laissaient aucun doute à ce match parfait. Une continuité plus que logique pour moi et mon entourage ».

(ré)Concilier toutes les formes d’entrepreneuriat

Arriver dans une organisation permet souvent de plus facilement challenger les idées et les projets. La nouvelle directrice du Service d’études a bien sûr sa petite idée. « Je veux faire du lobbying le levier d’une nouvelle image positive de la culture entrepreneuriale. Selon moi l’entreprise est au cœur de notre réacteur économique. Il est crucial de réconcilier toutes les formes d’entrepreneuriat avec le – nouveau – monde du travail. Dans une ère où les carrières linéaires sont révolues, il faut stimuler et accompagner les gens en quête d’autonomie, futurs pourvoyeurs d’emplois. Bref, nous devons reconnecter avec le terreau. »

L’avenir du travail est à l’agilité. Économie de plateforme, Gig economy ou Talent economy, chaque pièce du puzzle apporte une réponse à la pénurie du marché du travail.

Les entreprises face à l‘économie freelance (et vice versa)

Le freelancing n’est pas une thématique neuve pour UCM qui continue à étudier la croissance du phénomène. Pour Caroline et son équipe, l’enjeu est d’accompagner aussi bien les entreprises dans leur approche de gestion des talents que des indépendants freelances. « L’avenir du travail est à l’agilité. Nous devons en tenir compte. Que ce soit l’Économie de plateforme, la Gig economy ou encore la Talent economy, chaque pièce du puzzle apporte une réponse à la pénurie du marché du travail. Nos services font d’ailleurs écho chez les freelances et nous comptons bien continuer à les affuter pour servir ce public plus atypique en croissance. »

Transition et transformation

Oui, les entreprises de notre tissu économique sont en transition. Et de facto en transformation. UCM n’échappe d’ailleurs pas à cette dynamique. Un élément de motivation supplémentaire pour la nouvelle capitaine du service d’études. « On vit une époque magique avec ses obstacles,  ses risques et ses opportunités. Chez UCM, nous sommes aux premières loges. Rassurez-vous, nous ne nous contentons pas d’observer, nous avons déposé un solide plan d’action pour propulser l’entrepreneuriat, les indépendants et les freelances.

Que vous soyez une entreprise, un indépendant ou un freelance, vous êtes concernés par chacun des cinq axes que nous avons définis.

Le plan d’action

Une vision micro nous ramène à parler de crise. Une vision macro fait la lumière sur une ère de transformation sociale profonde à moyen terme. Coup de projecteur sur quelques éléments importants du plan d’action d’UCM dans le contexte de l’économie freelance. « Que vous soyez une entreprise, un indépendant ou un freelance, vous êtes concernés par chacun des cinq axes que nous avons définis », souligne Caroline Cleppert.

L’économie (1) bien sûr, mais aussi la fiscalité (2). « Le projet de réforme fiscale et le volet de la simplification administrative sont des projets qui me tiennent à cœur pour 2022. L’employabilité et le marché du travail (3) touchent à de nouvelles thématiques passionnantes. Nous analysons l’économie de plateforme et la question des statuts par exemple. Et plus que jamais, nous stimulerons les avancées en termes de pension et de bien-être (4). Il s’agit de la santé mentale des indépendants. Aujourd’hui et lorsqu’ils décrocheront de leurs activités ». Last but not least, l’environnement et l’énergie (5). Les plans de transition des régions sont une réalité et la durabilité concerne tout le monde. « Une thématique importante dans laquelle les indépendants ne doivent pas être négligés. »


Caroline Cleppert est économiste et passionnée d’économie politique. La routine, elle déteste ça et sa soif d’apprendre est intarissable. Un savoir qu’elle transmet durant ses cours d’économie politique à L’UCLouvain. En privé, elle s’associe à une équipe de trois hommes. Au sein d’UCM, c’est une équipe de 8 talents chevronnés qui forment le service d’études.

De gauche à droite : Caroline Cleppert (directrice), Matthieu Dewèvre (conseiller emploi et formation), Sophie Heuskin (conseillère économie et Bruxelles), Charlie Tchinda (statisticien et coordinateur études), Renaud Francart (conseiller statut social et pension), David Piscicelli (conseiller emploi et formation), Daphné Sior (conseillère économie et professions libérales) et Silvia Doga (conseillère énergie et environnement). Photo Luc Léonard.